Quelles sont les complications d’une augmentation mammaire

Eventuelles complications liées à une augmentation mammaire

Elles sont heureusement très rares, mais cela souligne le caractère essentiel de la qualité du geste chirurgical et de l’implant.

On distingue les complications liées au geste chirurgical des complications liées à l’implant

Complications liées au geste chirurgical :
Altération de la sensibilité de l’aréole : elles peut survenir les premiers mois et finit dans la très grande majorité des cas par régresser.

Hématome : ou la survenue d’un caillot de sang autour de la prothèse est une complication précoce pouvant survenir au cours des premières heures. S’il survient, il est parfaitement traité lors d’une reprise au bloc opératoire au cours de la même hospitalisation.

Infection : extrêmement rare en augmentation mammaire esthétique, elle nécessite la prise d’antibiotiques et peut induire cas rarissime l’ablation d’un ou des 2 implants pendant un à 2 mois (temps nécessaire avant de pouvoir remettre en place une nouvelle prothèse sans risque).

Complications liées aux implants:
Formation de « plis » ou aspect de « vagues » : Les implants étant souples, il est possible que leur enveloppe se plisse et que ces plis soient perceptibles au toucher, voire même visibles sous la peau dans certaines positions, donnant alors un aspect de vagues. Afin d’y pallier, nous préférons choisir des implants plus denses et les lacer lorsque les patientes sont tres fines derrière le muscle.

« Coques » : La réaction physiologique, normale et constante de l’organisme humain en présence d’un corps étranger, est de l’isoler des tissus environnants en constituant une membrane hermétique qui va entourer l’implant et qu’on appelle « capsule périprothétique ».

Normalement, cette membrane est fine, souple et imperceptible, mais il arrive que la réaction s’amplifie et que la capsule s’épaississe prenant alors le nom de « coque ». La majorité des cas de coque sont liés à une fissure de l’implant avec une diffusion de silicone. Certains cas restent inexplicables. Cependant, les implants de nouvelles générations enduits d’une mousse de Polyurethane ont fait chuter ce risque de coques à moins de 1%.

Rupture : On a vu que les implants ne peuvent être considérés comme définitifs. Une perte d’étanchéité de l’enveloppe peut donc survenir à terme. Il peut s’agir d’une simple porosité, d’ouvertures punctiformes, de microfissurations, voire de véritables brèches. Cela peut être, très rarement, la conséquence d’un traumatisme violent ou d’une piqûre accidentelle et, beaucoup plus souvent, le résultat d’une usure progressive de la paroi due à l’ancienneté.

Dans tous les cas, il en résulte une issue possible du produit de remplissage de la prothèse, avec des conséquences différentes selon la nature de ce contenu :

– avec le sérum physiologique on assiste à un dégonflement partiel ou total, souvent rapide

– avec le gel de silicone (non résorbable), celui-ci va rester contenu au sein de la membrane qui isole la prothèse.

Cela peut alors favoriser l’apparition d’une coque, mais peut aussi rester sans conséquence et passer totalement inaperçu.

La rupture prothétique impose une intervention visant à changer les implants.

• Rotation : Le pivotement d’une prothèse « anatomique » texturée standard n’est pas une complication rare et peut survenir jusqu’à 5% des cas. Il impose une reprise chirurgicale. Seuls les implants anatomiques recouvert d’une mousse de Polyurethane permettent d’éviter ce phénomène.

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Docteur Yaël Berdah et Docteur Marc-David Benjoar
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